#1 Attention aux voitures en traversant
Même quand le feu est vert pour les piétons, traverser la rue au Pérou peut vite tourner au casse-tête. Un conseil important : vérifiez systématiquement que des voitures n’arrivent pas avant de traverser car elles ne s’arrêteront pas. On avait déjà vu cette absence totale de considération pour les piétons dans des parties d’Argentine ou certains endroits d’Asie mais c’est toujours éprouvant.
Par certains aspects le Pérou m’a fait penser à l’Inde : nourriture délicieuse et bon marché, conducteurs amoureux du klaxon pour qui s’arrêter ou céder le passage est juste impensable. Une voiture nous a foncé dessus à plusieurs reprises et on finit toujours par traverser au pas de course !
#2 Négocier est presque toujours possible
Souvent les prix varient selon qui demande. On en a fait l’expérience à Lima entre autres, en achetant un chocolat qui coûtait 80 centimes pour moi, mais quand Anne a voulu en acheter un le lendemain au même endroit, c’était 1 sol ! Le vendeur a justifié l’augmentation en disant que ça faisait un moment que les prix avaient changé… mais oui.
N’hésitez pas à négocier, si ça marche tant mieux et sinon, vous n’aurez rien perdu à essayer.
A Cuzco le prix de l’hôtel est passé de 50 à 40 soles en quelques secondes après avoir simplement remarqué que 50 c’était un peu cher pour nous.
#3 Acheter un filtre à eau, économique et écologique
Voyager avec un filtre à eau est une très bonne option car boire l’eau du robinet n’est pas recommandable au Pérou. Par exemple l’eau de Lima vient de la rivière Rímac, l’une des plus polluées du monde. Le problème touche tout le pays. L’un des meilleurs filtres du marché est LifeStraw, on le trouve pour 20 USD sur eBay et il permet de filtrer 1 000 L.
Une bouteille d’eau de 2,5 L coûte en moyenne 2,50 soles (environ 0,80 €) mais dans certains endroits touristiques c’est parfois nettement plus cher, à Aguas Calientes au pied du Machu Picchu on a vu la même bouteille à 6 soles (2 €). Un filtre permet de d’économiser, en plus vous produirez moins de déchets en évitant toutes ces bouteilles de plastique.
Enfin, évitez de consommer des glaçons à moins d’être certains qu’ils sont faits avec de l’eau traitée.
#4 Demander le menu
Dans la plupart des restaurants ou marchés il est possible de prendre le menu du jour, en général son prix est compris entre 4 et 8 soles (1,2 à 2,5 €). Le menu est composé d’une soupe, un plat principal, un jus et parfois un dessert. Il est souvent appelé « almuerzo » (qui signifie « déjeuner »). La nourriture est copieuse et bonne, très souvent il y a beaucoup de viande (dans la soupe plus dans le plat principal).
En général il n’y a pas de choix pour la soupe mais il y a quelques options pour le plat principal. Un conseil : goûtez le lomo saltado (du riz et des frites accompagnant des morceaux de viande de bœuf sautés avec des légumes), c’est un classique de la cuisine péruvienne.
#5 Demander un « doggy bag »
Au Pérou les portions sont très généreuses et vous aurez probablement du mal à terminer votre assiette assez souvent. C’est ce qui nous est arrivé pas mal de fois, jusqu’à un beau jour où a eu l’idée de demander un sac plastique alimentaire pour emmener ce qu’il nous restait et voilà ! on avait le dîner. C’est dire si les portions sont généreuses ! Presque partout il est possible de commander son repas à emporter donc ils ont des sacs ou boîtes alimentaires, qu’on vous demandera peut-être d’acheter : ça ne devrait jamais vous coûter plus d’un sol.
#6 Retirer aux guichets de la BCP
Pendant notre voyage au Pérou on a testé beaucoup de guichets différents pour retirer de l’argent. Les meilleurs sont ceux de la banque BCP (Banco de Crédito del Perú) : il y en a partout, ils ne prennent pas de commission et on peut retirer jusqu’à 800 soles en une fois alors que la plupart des autres guichets sont limités à 500 soles ou moins.
#7 Faire sa carte étudiant ISIC
Avec une carte étudiant ISIC vous avez très souvent droit à un tarif nettement plus intéressant, par exemple l’entrée du Machu Picchu est à moitié prix avec la carte ISIC. Si vous ne l’avez pas faite avant de partir, il y a beaucoup de lieux où il est possible de l’obtenir au Pérou. Il vous faut une photo d’identité, un document certifiant que vous étudiez quelque part et environ 20 USD.
Si vous n’êtes pas étudiant, je vous conseille quand-même d’essayer de l’obtenir (il est possible de télécharger des certificats d’université en ligne, je l’ai déjà fait sans problème). Puis si vous passez en Thaïlande, on en trouve facilement en vente à Bangkok, sur Khao San Road notamment.
#8 Attention au mal de l’altitude
Une bonne partie du Pérou est à plus de 3 000 m d’altitude (par exemple : Puno 3 827 m, Cusco 3 399 m) et il est courant de passer les 4 000 m d’altitude sur la route pour l’une de ces destinations.
Le mal de l’altitude ou soroche peut rendre le voyage extrêmement désagréable, dans certains cas graves il est même mortel. L’idéal est de s’acclimater en montant progressivement en altitude, mais si vous n’avez pas le temps il faut au moins vous préparer avec des médicaments ou des infusions de coca.
Au Pérou les pilules les plus connues sont les Sorojchi Pills. La Cafiaspirina est une autre marque moins chère mais on n’a pas réussi à la trouver sur place, par contre elle est vendue en Argentine et au Chili.
Les infusions de coca sont un remède naturel et traditionnel pour soulager les symptômes du soroche.
#9 Voyager en sécurité au Pérou
En général on s’est senti en sécurité au Pérou en respectant quelques règles de sécurité simple (pour en savoir plus, voir « Arnaques et abus en voyage : notre expérience »). Par exemple à Lima on nous a conseillé de ne pas sortir de nuit et d’éviter certaines zones.
Dans les terminaux de bus il faut être particulièrement vigilant et ne jamais détourner l’attention de ses affaires, même quelques secondes. Le plus prudent est d’attacher son sac ou de passer la jambe dans la bretelle, etc.
Les vols sont courants, très rapides et parfois très discrets.
En bus on a constaté qu’il faut être attentif avec le sac à dos qui voyage en soute, surtout de nuit. Certaines compagnies peu sérieuses ne vérifient pas si vous êtes bien le propriétaire du bagage que vous voulez récupérer donc n’importe qui peut l’emmener. A Puno, il a fallu que je monte moi-même récupérer les sacs car la personne en charge s’en fichait totalement et après avoir cherché deux secondes, elle a décidé que nos affaires n’étaient plus dans le bus… Mieux vaut voyager avec une compagnie sérieuse, quitte à ce que ce soit un peu plus cher. On recommande définitivement la compagnie de bus Civa, fiable et pas chère.
#10 Vérifier que la douche chaude est réellement chaude
Dans les Andes il peut faire vraiment froid, quand on était à Puno la nuit il faisait jusqu’à -5°C. Se lever le matin pour constater que la douche est à peu près à la même température, c’est plutôt désagréable, j’ai eu l’occasion de tester. Tous les hébergements annoncent qu’ils ont l’eau chaude mais je vous conseille de tester la douche avant de prendre la chambre !
Et vous, quels conseils ajouteriez-vous à cette liste ?
Mots-clefs : Argent Sécurité
3 commentaires
Merci pour tes conseils ! Le plus inquietant pour moi c’est le mal d’altitude c’est un peu ce que je redoute sachant que l’on ne peut pas vraiment savoir si on va beaucoup l’avoir ou pas …
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Super article, merci.
En effet, on vient de finir notre séjour au Pérou et ton article reflète bien les choses à savoir 😉 La seule chose pour la négociation (pour les futurs voyageurs), il ne faut pas tout de même rester raisonnable surtout sur l’artisanat 😉
Bonne continuation à vous !
Keuvin & Ninon | Backpackadeux Artículo reciente – Article récent Rester bloqué à la frontière Pérou-Bolivie
Ah oui, c’est vrai qu’ils sont fans de doggy bag. Quand j’y suis allée la seconde fois, on a passé plus de temps en ville et on a pu davantage voir les habitants vivre avec leur habitude !
Christel Artículo reciente – Article récent Les meilleurs quartiers où emménager à Toulouse