En working holiday on est souvent à la recherche d’un bon plan pour équiper son van ou se trouver quelques vêtements qui iront avec son nouveau job de réceptionniste, sans investir trop dans des objets qu’on laissera probablement derrière soi quelques semaines ou mois plus tard. Ça tombe bien : en Australie et en Nouvelle-Zélande, la plupart des villes – même les petites – comptent avec deux types de magasins qui font le bonheur des petits budgets. Bienvenue dans le monde des op shops et des dump shops !

Campagne pour les op shops de la Salvation Army : « Vos achats aident à financer l’Armée du Salut »
Les dump shops
« Dump » signifie décharge. Dans pas mal de dumps, un petit commerce adjacent y vend tout ce qui est récupérable à un prix dérisoire. Certains d’entre vous s’imaginent probablement un dépotoir lugubre où règne une odeur terrible, peuplé de rats qui colportent encore la peste. Je vous rassure tout de suite : mis à part pas mal de poussière et quelques toiles d’araignée, rien à signaler. On récupère uniquement ce qui peut l’être ! Il y a un peu de tout : ustensiles de cuisine, meubles, électroménager, jeux de société, livres, jouets, pièces de rechange… L’état des objets varie, certains sont utilisables en l’état, beaucoup nécessitent des réparations généralement mineures.
Quand nous vivions à Katherine (Northern Territory), Ben et moi avions besoin d’un vélo. Dans tous les magasins de la ville, ceux d’occasion ne coûtaient pas moins d’une centaine de dollars, même s’ils n’étaient pas en bon état. Un ami nous a conduits au dump shop de la ville, où il nous a assuré que nous trouverions notre bonheur.
Quelques minutes plus tard, nous avions dégoté un vélo en assez bon état avec un antivol et un casque potable pour 30 AUD en tout ! Il nous a simplement fallu acheter un câble pour le frein avant, un kit de rustines et une nouvelle chambre à air : 16 AUD. Total : 46 AUD.
Une fois nettoyé et réparé, le vélo roulait bien et Benjamin avait un moyen de transport pour se rendre à son nouveau job, à quelques kilomètres de là où nous vivions. Lorsque nous sommes partis, nous avons vendu le vélo 60 AUD, donc nous avons même récupéré notre investissement plus un petit bénéfice.

Au passage, récupérer & réparer du vieux plutôt que d’acheter du neuf, c’est bon pour ton karma ! (source)
Les op shops
« Op shop » est une expression propre aux Australiens et aux Néo-zélandais ; elle désigne les magasins d’occasion qu’on trouve un peu partout dans ces pays. Normalement ils fonctionnent sur des dons d’objets et l’argent de la vente est réinjecté dans des opérations de charité. Vous y croiserez des organisations connues, telle l’Armée du Salut (en anglais Salvation Army). Le réseau et la qualité des op shops sont bien plus développés en Australie et en Nouvelle-Zélande qu’en France.
Dans ces deux pays, j’y ai acheté quelques ustensiles de cuisine, des livres, un puzzle (il ne manquait pas une seule pièce !), surtout des vêtements. J’y ai trouvé de quoi m’habiller pour toutes sortes d’occasion : travail dans les champs (quand la pêche dans le « free stuff » du backpackers ne donnait rien), à l’occasion d’une soirée déguisée ou simplement pour renouveler un minimum ma garde-robe…
L’exemple qui me vient tout de suite en tête, c’est encore une fois à Katherine : quand ma manager m’a offert la possibilité de travailler quelques heures par semaine dans le restaurant du caravan park où j’étais femme de chambre, je n’avais vraiment rien à me mettre pour faire le service.
Un passage par le Salvos (l’op shop de la Salvation Army) et voilà : j’y ai déniché une simple jupe noire et une paire de chaussures confortables en similicuir noir, le tout pour 5,50 AUD.
Ces vêtements n’étaient pas de grande qualité mais ils me donnaient une apparence correcte pour être serveuse, ils ne m’avaient rien coûté et je n’aurais aucun problème à les donner à mon tour une fois partie de Katherine.

Campagne pour les op shops de la Salvation Army : « Vos achats aident à financer l’Armée du Salut »
Bien entendu, c’est aussi une question de chance : on n’a jamais la certitude de trouver quoi que ce soit à sa taille ou à son goût. Mais ça ne coûte rien d’aller y jeter un œil avant de se tourner vers les magasins classiques !
Pour les trouver facilement
Il suffit de faire un tour sur internet : plusieurs sites listent et évaluent les op shops australiens et les op shops néo-zélandais. On peut même y voir quel type d’objets ils vendent.
Plus simplement, gardez l’œil ouvert pour les panneaux indiquant « Second hand », l’anglais pour « d’occasion ».
Mots-clefs : Argent WHV Australie WHV Nouvelle-Zélande
2 commentaires
Bonjour Anne, Holà Ben,
Un petit message pour vous dire que dans un article sur « Comment décorer son campervan », je cite votre article en référence 😉
Belle journée à vous deux, depuis le pays de votre rencontre, où je me suis installée 😉
Lien de l’article :
http://www.vadrouille.eu/decorer-son-campervan/
Mathilde – Vadrouille Artículo reciente – Article récent DIY : Pimp my campervan !
Bonjour Mathilde, et merci beaucoup
On adorerait revoir la Nouvelle Zélande, chanceuse!