J’ai lu que si on arrive en Equateur en venant du Pérou – où on s’est régalé – on n’est pas facilement séduit par la cuisine équatorienne. En ce qui me concerne, pas du tout : l’Equateur et sa cuisine m’ont beaucoup plu.
Petit tour de ce que j’ai le plus aimé ou de ce qui m’a le plus intriguée dans la cuisine équatorienne.
Les poissons et fruits de mer sur la côte
On s’est régalés dans les petits restaurants et marchés du bord de mer équatorien. Il y a une variété de plats de poisson et de crevettes, on trouve aussi de bons ceviches ou le fameux encebollado, mais ce que j’ai vraiment noté ce sont les soupes. La soupe au poisson ou aux crevettes est souvent l’entrée au menu dans cette zone du pays et je les trouve particulièrement savoureuses.
La menestra
Cette préparation de lentilles ou haricots est servie en accompagnement d’un plat, parfois automatiquement, parfois parmi un choix. Les recettes varient mais c’est toujours bon dans notre expérience. A moins de détester les légumineuses, préférez cette option, vous ne le regretterez pas !
Le cuy rôti
« Cuy » est le nom du cochon d’Inde, il est consommé dans une partie de l’Equateur, du Pérou et de la Bolivie. Sa consommation remonte à l’époque pré-colombienne, par exemple c’était un plat de choix pour les Incas.
C’est amusant : il y a des endroits où il est au menu de quelques restaurants uniquement, en tant qu’attraction touristique, et il y a des endroits dans les montagnes des Andes où c’est simplement un aliment courant qu’on voit rôtir au petit stand de rue du coin.
Je n’ai goûté qu’un morceau de cuy dans l’assiette d’une amie lorsqu’on déjeunait dans un tel stand à Quilotoa, le goût m’a laissée neutre. Mais il faut au moins goûter, non ?
Le jus de tomate de árbol
En Equateur on trouve des jus et des smoothies de fruits frais partout, des stands de rue aux marchés. La « tomate de árbol » est un fruit rouge à la chair orange très courant d’un bout à l’autre du pays. En jus c’est délicieux et rafraîchissant, à goûter absolument !
Le jus d’alfalfa
Un autre jus assez courant sur les marchés, c’est du jus de luzerne, souvent mélangé au jus d’autres fruits. Dans le marché où nous l’avons goûté on a pris un mélange de jus au menu, mais dans d’autres endroits il faut choisir soi-même son mélange, mieux vaut demander conseil au vendeur pour un résultat plaisant. C’était plutôt bon mais au-delà de ça, c’était surtout une saveur différente et originale. Une curiosité à ne pas manquer.
Le bolón de verde
Spécialité équatorienne, le bolón de verde est une boule de la taille du poing, de pâte faite à base de banane appelée « verde ». Elle est servie cuite ; au milieu du bolón on ajoute éventuellement un ingrédient, comme du fromage ou de la viande. Le bolón est souvent servi avec un café. J’en ai goûté au fromage, c’était pas mal du tout mais très, très, très copieux.
Les fritos ou patacones
Tout comme le bolón, les patacones aussi sont élaborés à partir de « verde ». La banane est très présente dans la cuisine équatorienne, d’ailleurs il n’est pas rare de voir des empanadas de verde, des tortillas de verde, etc. Les patacones sont des tranches épaisses de banane verte frites, servies en accompagnement de bien des plats. En Equateur quand on vous dit qu’un plat vient avec des « fritos » c’est de ça qu’on parle.
Les chifles
Encore de la banane ! Les chifles sont en fait des chips de banane plantain, soit en tranches soit en lamelles découpées dans la longueur. Ce snack est très répandu à travers l’Equateur et le Pérou. Je suis plutôt indifférente à son goût mais Ben en raffole !
Le chocolat équatorien
Impossible de ne pas parler de chocolat en Equateur !
Les Equatoriens ne sont pas de gros consommateurs de chocolat, par contre le pays produit parmi les cacaos les plus réputés du monde dans la fabrication de chocolat noir.
Moi qui adore le chocolat noir j’ai bien du mal à trouver mon bonheur en Amérique du Sud… alors quand j’ai vu des tablettes dans des magasins de Quito et de Cuenca, j’ai fait une folie. J’ai acheté des chocolats cultivés et élaborés d’un bout à l’autre en Equateur, de la marque Pacari, qui les organise notamment par « terroir ». Amateurs de chocolat noir, ne ratez pas ça !
Les glaces artisanales
Je n’aurais pas pensé à ça avant de venir en Equateur, mais j’y ai trouvé des glaciers délicieux, que ce soit à Quito (notamment la heladería Caribe), Cuenca ou Puerto López (l’excellente surprise des glaces de l’hostal Dannita). Si on vous dit qu’à un endroit ou à un autre les glaces sont délicieuses,foncez !
Il y a aussi en Equateur des « helados de paila », qui tiennent en fait du sorbet et non de la crème glacée, très réputés pour leur saveur. Tout ce que je sais, c’est qu’il faudra faire preuve d’une grande maîtrise de soi pour ne pas se nourrir exclusivement de glace un jour sur deux !
Mots-clefs : estomac nomade
Un commentaire
Je confirme pour le ceviche que j’ai découvert au Pérou, c’était vraiment délicieux, le meilleur que j’ai mangé c’était à la réserve de Paracas dans une petit paillote.
C’est marrant la photo avec le touc touc sur la plage, ca me fait penser à l’Inde du Sud 🙂
sebastien Artículo reciente – Article récent Comment avoir confiance en soi : les 5 solutions qui marchent à tous les coups